Séquestration d'un des fondateur...

Séquestration d'un des fondateur...

Un enlèvement lié aux cryptomonnaies : le cofondateur de Ledger libéré

Les ravisseurs réclamaient une rançon de 10 millions d’euros en bitcoins et lui ont coupé un doigt. Il a été libéré le 23 janvier près de Châteauroux par le GIGN, tandis que sa compagne a été secourue plus tard à Étampes, indemne. Plusieurs suspects ont été arrêtés. Une enquête est en cours, et le parquet de Paris prévoit une conférence de presse pour plus d’informations.

Ce que l’on sait sur la libération de David Balland, cofondateur de Ledger, retenu en captivité pendant deux jours dans le Cher

David Balland et sa compagne ont été kidnappés le mardi 21 janvier dans le Cher. Une enquête menée par le parquet de Paris est actuellement en cours. Les ravisseurs auraient exigé « une rançon importante en cryptomonnaie ».

Cette affaire met une fois de plus en lumière les risques élevés d'atteinte physique pour les détenteurs de cryptomonnaies. David Balland, cofondateur de la start-up française Ledger, spécialisée dans la sécurisation et le stockage physique de cryptomonnaies, a été enlevé à son domicile mardi dernier. L’information, révélée ce jeudi 23 janvier, indique que l’homme a été retenu en captivité pendant deux jours avant d’être libéré mercredi. Le parquet de Paris a confié l’enquête à une unité spécialisée dans la lutte contre la criminalité organisée.

D’après les informations rapportées par M6, la libération de David Balland a eu lieu dans une maison située près de Châteauroux, dans l’Indre, grâce à une intervention des forces du GIGN. Les ravisseurs, qui lui auraient sectionné un doigt, réclamaient une rançon de 10 millions d’euros en bitcoins. Toujours selon la chaîne, la compagne de David Balland avait également été kidnappée. Elle a finalement été secourue ce jeudi après-midi lors d’une seconde opération menée par le GIGN à Étampes, dans l’Essonne. Elle serait sortie indemne de cette épreuve.

Plusieurs suspects, répartis dans deux véhicules, ont été arrêtés au cours de ces interventions. Sollicité pour confirmer ces informations, le parquet de Paris a déclaré qu’une conférence de presse serait organisée en début de soirée pour fournir davantage de détails.

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